Différencier les différentes fibres textiles est essentiel pour comprendre les différentes propriétés des matériaux textiles que l'on te proposera.
Comprendre leurs forces, leurs faiblesses, leurs limites.
Quand il est possible de les utiliser, avoir une idée du visuel avant même de recevoir les échantillons.
Tu gagneras en temps, en expertise, en efficacité.
T'es prêt ? On peut y aller !
Tout d’abord, il est nécessaire de rappeler que les fibres d’origine naturelle sont les premières à avoir été utilisées.
Pas très surprenant, non ?
Cependant, bien qu’elles aient été utilisées pendant de nombreux millénaires, une problématique s’est posée.
Si la matière première est naturelle, nous pouvons optimiser sa production, mais pas en être 100% responsables.
La qualité dépendra de la météo, de la politique en vigueur, de tout un tas de facteurs qu’il n’est pas possible de prévoir.
Au 20e siècle, l’industrie textile a été capable de réaliser une prouesse technique : les tissus synthétiques.
Enfin, nous étions capables de maîtriser la production de A à Z.
Nous pouvions adapter la structure chimique en fonction des besoins et de son esthétisme.
En bref, une fibre ultra-personnalisable.
Même si les mentalités évoluent en se posant la question de durabilité concernant les textiles synthétiques, il est très compliqué de rivaliser avec des matières naturelles comme la laine ou la soie avec des textiles synthétiques dont on peut modifier les propriétés à volonté sous la seule condition de la recherche et développement.
⚠️ Disclaimer : C’est une liste non exhaustive et regroupe les principales sous-familles et ne représente en aucun la totalité des matières – liste s’étendant année après année.
La majorité d’entre elles sont issues des végétaux (cellulose) : pin, bambou, eucalyptus, etc.
Fibres qui sont trop courtes pour être utilisées telles quelles. C’est la raison pour laquelle des traitements chimiques sont requis pour les rendre utilisables en filature.
Il est également possible d’utiliser le processus de protéine régénérée.
Mais c’est beaucoup plus rare.
Tu as aussi la caséine de lait (lanital : moins résistant que la laine/soie), mais inattaquable par les mites sans oublier son infeutrabilité), les carapaces de crustacés (chitine : souvent utilisé dans les biotechnologies, la médecine. C’est un matériau biodégradable, biorésorbable et non toxique). Ou encore les algues brunes (alginate : hydrophobe souvent utilisé dans les étoffes aériennes).
Cellulose (pour la plupart) :
Les fibres artificielles sont conçues à partir de matériaux naturels à l’opposé des fibres synthétiques.
La majorité d’entre elles proviennent du pétrole (une option est également viable pour le recyclage des fibres synthétiques — polyester recyclé par exemple — déjà existantes). Ou de certains végétaux.
Deux notions élémentaires sont à connaître :
⚠️ Piqûre de rappel : Plus la fibre est longue, plus elle peut être fine et résiliente. Par exemple, la soie qui est la fibre naturelle la plus longue au monde (500/1500 m en moyenne) est aussi l’une des plus résistantes. Elle est plus résistante que la laine et peut être aussi résistante que le Polyamide 66, réputé pour sa résilience.
L’ensemble est tordu pour former le produit final.
Ils peuvent être divisés en 3 sous-catégories :
Il est à noter qu’il existe 2 sens de torsion. De gauche à droite, mais aussi de droite à gauche.
N’oublie pas que plus la torsion est importante, plus l’ensemble sera compact, plus il sera résilient.
En règle générale, le choix d’une de ces constructions est lié à une recherche esthétique, mais aussi des propriétés que l’on souhaite y apporter sans oublier sa main.
Cependant, s’il est trop tordu, le fil ondulera : c’est ce que l’on appelle la torsion crêpe.
En évoquant cette torsion, tu obtiendrais un rendu sec et qui n’est pas lisse.
Ayant un poids assez important, le textile créé à partir de ce fil propose une très bonne alternative pour réaliser du drapé ou du volume nécessitant un plombé.
Sous-composés d’une partie immobile (l’âme) enroulée de sa couverture.
Ils sont utilisés pour créer 3 différents types de fils :
⚠️ Cette technique a la fâcheuse tendance d’être beaucoup plus fragile que ses consœurs, l’usure aux endroits les plus fragiles peut défaire le procédé en faisant apparaître de petits filaments.
Ce qui apporte un effet particulier.
Ils regroupent l’ensemble des différents types de fils restants à avoir : le fil chenille, ruban, etc.
Cas particuliers :
Beaucoup de tissus au caractère unique peuvent être nommés en fonction du fil utilisé lors de la conception comme le flammé, le crêpé, la bouclette, etc.
En tant que professionnel, il est nécessaire de connaître les principaux termes techniques concernant les fils dans le but de comprendre les informations issues du dossier technique sur le sample fourni dans le but de comprendre la qualité et les propriétés de celles-ci.
Quelques des principales notions :